vendredi 23 octobre 2009

Lèche vitrine

Ca commence toujours avec le même refrain : mais tu sais qu'on s'amuse bien là-bas ! Et puis c'est bien le seul endroit où on peut danser sur les Pussycat Dolls sans culpabiliser le lendemain matin.

Et ça continue toujours de la même façon : quelques verres plus tard, direction le Club. L'entrée est à chaque fois un coup de poker. Accepteront-ils cette fille ? Ce truc un peu étrange flanqué de vrais seins et d'une paire d'ovaires. "Pour ce soir ça passe". C'est pas ce que j'ai entendu la dernière fois ?

Passage au vestiaire et descente des escaliers sous les regards inquisiteurs. Mais c'est qui ça ? Détendez vous les mecs, c'est juste une petite nana perchée sur talons beaucoup trop haut mais qui peut même pas concurrencer ceux des trans.

Britney à plein régime au milieu de la piste, je crois que c'est gagné, "elle est peut-être pas si étrange celle-ci". Les torses nus bodybuildés ne sont pas si hostiles. "Tu veux un peu de Poppers ?". Merci mais je te le laisse, j'en ai pas autant besoin que toi.

Seule au milieu de beaux garçons par poignées entières, c'est certain, je m'amuse comme rarement. J'ai même le droit à un quart d'heure américain dans les bras d'un homme digne d'une pub Calvin Klein.

Bon ok, il y a un hic. Ces soirées se commencent et se terminent avec la même certitude, je rentre seule ce soir.

lundi 19 octobre 2009

Protection trop rapprochée

Paris est pour certains la ville de l'amour, pour d'autres, celle des hommos. Mais pour une fille en quête de relations plus où moins amoureuses, Paris est avant tout une ville semée de gays.

Combien d'homos avant de trouver un hétéro digne de ce nom ? Beaucoup. Beaucoup. Beaucoup. Et pour peu que la fille soit entourée de ses amis hommes qui aiment les hommes, le chemin devient de plus en plus périlleux.

Certes, il est souvent agréable de se retrouver avec des hommes qui vous protègent avant tout des hommes. Vous savez, ceux qui s'approchent lentement avec un faux air d'indifférence et qui tout à coup, transforment leur approche en stick de glue.

Pas de soucis, pour ça, l'homme est le meilleur anti-homme. Le problème est une question de filtre. Votre ami gay est comme un filtre à café qui ne laisse passer ni le marc, ni le café.

Y a-t-il une quantité limite d'homos à accepter dans son cercle d'amis avant de finir none pour cause d'abstinence forcée ? La difficulté est avant tout dans le dosage. Non pas dans le nombre d'hommos de son entourage, mais dans leur répartition.

Pour la fille hétéro, il sera nécessaire de se séparer de temps à autre de sa garde parfois un peu trop rapprochée pour aller chasser en toute liberté.

Car une chose est sûre, trop de torses épilés tuent les torses à poils.